Généalogie arcueillaise : la famille Raspail

François-Vincent Raspail, on en connaît le nom donné à un boulevard parisien et à une station de métro et le nom et les prénoms donnés à une rue d'Arcueil, Val de Marne.
Mais qui connaît la vie de l'homme de sciences et de l'homme politique ?
François-Vincent Raspail, personnalité arcueillaise, né le 7 pluviôse An II à Carpentras, Vaucluse, est mort le 7 janvier 1878 à Arcueil au 15 route de Laplace (aujourd'hui 51 avenue Laplace) chez son fils Émile, industriel et maire de 1878 à 1887.
François-Vincent Raspail
François-Vincent Raspail habitait depuis 1863 chez son fils Benjamin dans sa propriété située 13 rue des deux parcs (aujourd'hui 1 rue Galliéni) à Cachan. Les obsèques de François-Vincent Raspail le 13 janvier 1878 furent suivies par plus de 200.000 personnes depuis Arcueil jusqu'au Père Lachaise. Chimiste, médecin des pauvres, François-Vincent Raspail n'a jamais été reconnu par les institutions scientifiques. Républicain fervent, éternel rebelle, il fut emprisonné pour ses opinions sous tous les régimes politiques depuis la Monarchie de Juillet jusque sous le Second Empire et dut s'exiler en Belgique. Il participa aux Révolutions de 1830 et de 1848. S'il ne participa pas à la Commune de Paris en 1871, dont il déplora les massacres, François-Vincent Raspail, député, présenta un projet d’amnistie pour les Communards, amnistie qu'il n'obtint pas. François-Vincent Raspail fut élu député de la Gauche à Paris en 1848, puis de la Gauche socialiste à Lyon  en 1869, à Marseille en 1876 et 1877. Il fut candidat malheureux des républicains socialistes à la première élection présidentielle au suffrage universel, celle du 10 décembre 1848, où Louis-Napoléon Bonaparte fut élu président de la République. La devise de François-Vincent Raspail était : « N’embrasser jamais la cause d’un homme, mais toujours celle de l’humanité ».
Pour découvrir la généalogie de François-Vincent Raspail et de ses fils : Arbre de la famille Raspail sur le site Généanet , et sa biographie écrite par Patricia et Jean-Pierre Bedeï :
« François-Vincent Raspail, savant et républicain rebelle » aux éditions Alvik. 1991, ouvrage disponible à la Médiathèque d'Arcueil.

François-Vincent Raspail et l'affaire Lafarge

Le nom d’Émile Raspail (Paris, 7 mai 1831 - Arcueil, 9 juin 1887) a été donné en 1888 à la Grande Rue d'Arcueil, principale artère de l'ancien centre et par la suite à la cité HLM construite le long de cette rue dans les années 1957 à 1970. Émile Raspail développa à partir de 1857 à Arcueil, dans des établissements appelés aujourd'hui « Anis Gras » (devenus depuis centre culturel) une distillerie et la commercialisation d'une liqueur à base de camphre, produit qui fut à la base de « la méthode Raspail ». Émile Raspail fut maire d'Arcueil-Cachan de 1878 à 1887.
Il contribua à l'aménagement de la ville. Son père François-Vincent Raspail, (Carpentras, 7 pluviôse An II - Arcueil, 7 janvier 1878), homme politique, républicain, chimiste et médecin des pauvres, est sans doute un peu moins connu à Arcueil qu'Émile, chez lequel François-Vincent mourut au 15 route de Laplace (aujourd'hui 51 avenue Laplace). La réputation de chimiste de Francois-Vincent Raspail, en 1839 - 1840, était cependant si grande qu'il fut appelé comme expert toxicologue par les parties civiles dans trois affaires d'empoisonnement à l'arsenic, l'affaire  Larroque devant la cour d'assises d'Albi, l'affaire Mercier devant la cour d'assises de Dijon et l'affaire Lafarge devant la cour d'assises de Tulle. Les trois procès opposèrent François-Vincent Raspail à Mathieu Orfila (1787-1853), doyen de la faculté de médecine, dont les travaux de toxicologie faisaient autorité. Le procès Lafarge est, pour les historiens, la première affaire où se confrontèrent expert et contre-expert. Sur la base de l'expertise de Mathieu Orfila, Marie Lafarge, née Cappelle (1816-1852), fut reconnue coupable d'empoisonnement à l'arsenic sur son mari Charles Pouch-Lafarge (1811-1840). L'affaire Lafarge divisa la société française au début du XIXe siècle autant que l'affaire Dreyfus un peu plus tard.  Et encore aujourd'hui, beaucoup de gens, comme Raspail à l'époque, pensent que Marie Lafarge était innocente. Lire le dossier des procès de Marie Lafarge.

Portrait et généalogie de Françoise de Brancas, Dame de la Cour de Louis XIV

Françoise de Brancas
Conservation du patrimoine d'Arcueil
Dans la série des dames d’Arcueil, nous vous proposons le portrait et la généalogie de la très haute et très puissante Françoise de Brancas, princesse d’Harcourt. Cette grande dame, proche de Louis XIV, vécut de 1649 au 12 avril 1715 et fréquenta la Cour à St Germain-en-Laye, Versailles et Marly. Par son achat en 1692 de la partie Sud du domaine de Catherine de Hellin, Françoise de Brancas fut à l'origine de la création des jardins d'Arcueil, jardins magnifiquement dessinés au XVIIIe s et qui ont été les sujets de l’exposition du Louvre de 2016 « A l’ombre des frondaisons d’Arcueil ». Le 1er juillet 1700, Françoise de Brancas organisait une grande fête dans son château d’Arcueil, dont les travaux étaient terminés. Elle y recevait Marie Adélaïde de Savoie, duchesse de Bourgogne, qui sera la mère du futur roi Louis XV. Dans ce même château le 13 juillet 1613, Catherine de Hellin avait reçu à souper le jeune roi Louis XIII, venu inaugurer les travaux du futur aqueduc Médicis. Annie Thauront

Thérèse Caillaux et Anna Quinquaud

Adrienne Bolland dont nous avons découvert la maison natale à Arcueil au 2 rue des écoles, (aujourd'hui 14 rue Paul Signac), n'est pas la seule célébrité de la rue. Thérèse Caillaux, née le 26 juillet 1859 à Paris, veuve Quinquaud, sculptrice, a habité avec ses quatre enfants Alfred, Joseph, Anna et Fanny, une maison située au n°6  rue des écoles (aujourd'hui n°18) après 1896 jusqu'à son décès à Arcueil le 12 mai 1928. Elle eut un atelier dans la maison et dans sa propriété de Lafat (Creuse), village d'origine de son mari Charles Quinquaud (1841-1894).
Alfred Quinquaud, né le 19 novembre 1884 et décédé le 16 avril 1961, sera professeur de médecine comme son père. Joseph Quinquaud, né le 17 novembre 1885 et décédé le 29 novembre 1946, sera administrateur des colonies. Fanny Quinquaud, née le 8 juin 1892 et décédée le 22 novembre 1982, aura deux enfants ayant encore des descendants notamment en Creuse, de Pierre Legendre (1892-1965) architecte. Le mariage Quinquaud Legendre a eu lieu à Arcueil le 21 octobre 1921. Anna Quinquaud, née le 5 mars 1890 et décédée le 5 décembre 1984, sera une artiste reconnue. Second prix de Rome de sculpture en 1924, elle fit avec « La femme du Fouta-Djallon » la couverture de l'Illustration le 27 juin 1931 lors de l'exposition coloniale pour une sculpture réalisée à partir de ses séjours en Afrique Occidentale française. 
Au moment où la ville d'Arcueil organise un parcours artistique autour  d'œuvres de sculpteurs et de peintres contemporains Claude Viseux, Louis Derbré et Antonio Segui qui ont eu ou ont encore leur atelier dans la ville, nous vous invitons à découvrir dans ce blog quelques unes des œuvres de deux sculptrices arcueillaises du début du XXe siècle : Thérèse Caillaux (1859-1928) et Anna Quinquaud (1890-1984) et leur généalogie sur geneanet. 

Mardi 13 février 2018 à 18h30 : Arbres généalogiques et représentations graphiques.

Ascendance Louis Pergaud
Depuis très longtemps, des dessins d'arbres sont utilisés comme supports pour illustrer les généalogies. Certaines représentations graphiques des liens de parenté sont de véritables objets d'art au même titre que les portraits. La notion d’arbre apparaît aussi dans le vocabulaire généalogique : on parle de branches et de racines. Aujourd'hui, les mathématiques dans la théorie des graphes ont formalisé la notion d'arbre que l'informatique utilise pour ses bases de données et ses représentations automatiques des généalogies. Je montrerais quelques réalisations de différents logiciels de généalogie ainsi que mes propres dessins. Gérard Thauront

Vendredi 3 octobre 2017 à 18h30 : " Tout ce que vous avez voulu savoir sur la généalogie, sans jamais oser le demander " :

Lors de cette séance spéciale "semaine bleue", nous invitons celles et ceux qui débutent en généalogie à venir poser leurs questions aux membres de l'atelier de généalogie de la médiathèque. Annie Thauront ; Pierre Maussion ; Bruno Teste et d'autres, tenteront de trouver les réponses adéquates à vos interrogations. La généalogie est un vaste domaine qui peut donner le vertige lorsqu'on débute ses recherches. Alors, venez vous cultiver grâce aux compétences de nos membres.

Mardi 25 avril 2017 à 18h30 : quelques femmes du XVIIe siècle parentes de François de Brancas à travers la littérature

 Les vierges folles d'un salon des Précieuses
Gravure d'Abraham Bosse
Bien que considérées comme mineures, soumises à leur père ou à leur époux, les femmes ont joué un rôle essentiel dans la société du XVIIe siècle. Elles se sont illustrées dans les sphères du pouvoir, dans la littérature ou la religion. Elles eurent un rôle reconnu en littérature dans l’émergence d’une sensibilité précieuse. Certaines d’entre elles ont traversé les siècles, les reines comme Anne d’Autriche, les favorites de Louis XIV comme Melle de Lavallière, les courtisanes comme Ninon de L’Enclos. D’autres ont pris la plume comme Mme de Sévigné. Nous vous invitons à découvrir des portraits de femmes du Grand Siècle, parentes de Françoise de Brancas, la princesse d’Harcourt, à travers leur correspondance ou par les écrits des auteurs du temps (Tallemant des Réaux, Bussy-Rabutin, Saint-Simon et Molière). Annie Thauront

Mardi 28 février 2015 à 18h30 : Les Cap-Horniers durant la Grande-guerre.

Les Cap-Horniers, ces marins des grands voiliers dont la destination était les pays bordant le Pacifique et dont la route passait par le cap Horn, ont joué un rôle important pendant la Grande Guerre. Ils ont contribué de façon importante à l’alimentation des pays alliés en important des céréales d’Australie et de Californie. Le nitrate qu’ils apportaient du Chili était un engrais utile à l’agriculture, mais aussi un composant indispensable des poudres explosives, servant à l’industrie de l’armement, comme le nickel de Nouvelle-Calédonie.
Dès le début de la guerre les Allemands ont pris pour cibles ces voiliers qui n’ont pas cessé pour autant de naviguer dans des conditions de plus en plus difficiles. La vaste offensive des sous-marins allemands en 1917 fera disparaître près de la moitié de la flotte des voiliers français… Annonçant ainsi la fin de l’épopée des Cap-Horniers.

Lien vers le site des Cap-Horniers

Lien vers la base des Cap-Horniers français

Séance du 31 janvier 2015 à 18h30 : l'esclavage dans les cahiers de doléances de 1789

Histoire du « vœu » de Champagney

Bien que témoignant de la diffusion des idées réformistes des lumières, les cahiers de doléances de 1789 évoquent peu l’esclavage et la traite des Noirs. Et lorsqu’ils l’évoquent, c’est de façon ambivalente, entre souci humanitaire et préservation du commerce.

Pourtant dans un petit village de Haute Saône à Champagney,  des hommes se sont émus du « sort fait à leurs semblables » et ont formulé  un « vœu » sans ambiguïté en faveur de l’abolition de l’esclavage.
Comme l’écrit Patrick Chamoiseau : «le Monde en la conscience de ses humanités se trouvait à Champagney ce jour là.»
Les hommes et les femmes de ce village n’en sont pas restés là. Redécouvert en 1971, ce texte va donner lieu à la création de « la Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme », sous le patronage de Léopold Senghor.
Aujourd’hui, le cheminement continue,  à travers la création dans le grand quart Nord - Est d’une « route des abolitions » regroupant outre Champagney des hauts lieux de mémoire autour des figures de Toussaint Louverture, l’abbé Grégoire, Victor Schoelcher. C’est cette histoire que nous vous proposons de vous raconter. Michèle Pernot

Lors de la conférence, Annie Thauront présentera des recherches généalogiques faites sur les habitants de Champagney qui ont été signataires du cahier de doléances et lira des textes d'auteurs  qui ont marqué le mouvement abolitionniste français du XVIIIe siècle : Voltaire, Rousseau, Olympe de Gouges, Condorcet... Cette conférence de l'atelier de généalogie de la médiathèque s'inscrit dans le cadre des manifestations qui seront proposées par la ville d'Arcueil et les "chemins de la mémoire" le 10 mai 2017 pour la journée commémorative de l'abolition de l'esclavage.

le 6 décembre 2015 à 18h30 séance Cap-Horniers animée par Brigitte et Yvonnick Le Coat

Le trois-mâts La Pérouse au cap Horn
La route du cap Horn est des plus difficiles, mais, il y a 150 ans, il n’y en avait pas d’autre pour passer par mer libre de l’Atlantique au Pacifique. Quelques dizaines d’hommes dans un espace restreint, un huis clos, pendant des mois sans voir la terre… et parfois des années sans quitter le navire.
Des conditions de navigation des plus pénibles dans des mers inhospitalières. L’épopée de ces hommes est présentée à travers leur voyage depuis différents ports d’armement en France jusqu'aux rades de nitrate du Chili, aux réserves de céréales de Californie, d’Oregon et d’Australie, aux ports à grumes du Puget Sound ou aux mines de nickel de Nouvelle-Calédonie.Mais ces hommes, les Cap-Horniers, étaient fiers de leur métier et de leur navire. Pour tenir, ils ont dû développer des valeurs qui nous concernent encore aujourd’hui, le courage et la solidarité, valeurs indissociables dont ils disaient qu’elles avaient fait d’eux des hommes. Brigitte et Yvonnick Le Coat

Lien vers l'association des Cap-horniers français

Les voyages sur les cap-horniers français

Séance du 22 novembre 2015 à 18h30 : Eugène Dieudonné, un libertaire à la Belle Epoque.

Eugène Dieudonné
Au tournant du XXe siècle, libertaires et syndicalistes se battent encore au coude à coude contre l’exploitation patronale. Leur chemin ne tardera pas à se séparer, mais, pour un temps encore, on discute ensemble dans des « causeries » parfois très mouvementées. Eugène Dieudonné, un ébéniste nancéien se mêle, dès son arrivée à Paris, au bouillonnement de ces causeries libertaires animées par un meneur charismatique. Il en viendra à fréquenter la bande à Bonnot, ce qui lui vaudra une accusation qui le mènera au bagne. La « Belle Epoque », synonyme de joie de vivre, d’explosion artistique et scientifique, où l’expansion économique et l’insouciance sont à l’ordre du jour, révèle une réalité plus complexe. Loin de la bohème artistique, de jeunes ouvriers, héros obscurs et inconnus, se battent pour vivre selon leur idéal. Ils sont jeunes, ils aiment la vie, sont irréductibles et utopistes, criminels pour certains d’entre eux. Ce qui les unit : le rêve d’une autre vie qu’ils veulent vivre intensément, tout de suite. Confrontés à un mode de vie difficile au quotidien, aux grèves, aux répressions policières violentes, ces jeunes gens imaginent un monde utopique, à l’organisation sociale sans contrainte, sans domination et sans exploitation, que certains pensent atteindre par une vie exemplaire, basée sur la solidarité, tandis que les autres ne connaissent que la violence des attentats. Ces « terroristes » de la Belle Epoque poursuivront leur idéal jusqu’à la mort qu’ils ne redoutent point. Ils se définissent comme des « en dehors », en dehors de l’ordre social dominant mais aussi en dehors des organisations syndicales et politiques, ce qui les mènera à emprunter la voie de l’illégalisme et à suivre le « fascinant » Jules Bonnot qui les mènera à la mort pour certains, au bagne pour les autres. Mais, partisans d’un socialisme libertaire ou de la reprise individuelle, ils n’en demeurent pas moins des jeunes gens n’ayant que 20 ans, parfois moins, ayant la soif de vivre inhérente à leur âge où les fêtes et les piqueniques au bord de la Marne mais aussi l’amour et l’amitié ponctuent leur vie. Madeleine Leveau-Fernandez

Se procurer le livre : Eugène Dieudonné, un libertaire à la Belle Époque.

Séance à thème du mardi 31 mai 2015 à 18h30

Une petite histoire des poids et mesures

La lecture des documents anciens, notamment celle des actes notariés, est souvent rendue difficile par l’abondance des références à des unités complexes de poids et mesures.
Dans la France de l’ancien régime, il existait plus de huit cents mesures différentes à travers le territoire. Mettre fin à la diversité des mesures fut exprimé dans les cahiers de doléances de 1788 :
« un Roi, une loi, un poids et une mesure ».
Un demi-siècle (1790-1840) fut nécessaire, pour imposer le système métrique initié, entre autres, par Laplace, Lavoisier, Monge, Berthollet et aussi par Condorcet :
« à tous les hommes, à tous les temps ».
Séance animée par Françoise Lenoir


     

Héraldique & Généalogie le mardi 17 mai 2015 à 18h30

Les blasons des croisades à nos jours

L'usage des blasons a évolué au cours des siècles. Le bouclier armorié permet de connaître, sur le champ de bataille, ou sur la lice du tournoi, quel chevalier se trouve dans l'armure qui lui cache le visage. Les armes qui décorent l'écu sont des symboles et la héraldique est une véritable écriture avec ses règles, son vocabulaire et sa grammaire.

Dessiné sur des documents, ou gravé dans la pierre des châteaux, l'écu – emblème d'une personne – s'entoure d'ornements qui représentent fonctions et attributs honorifiques.
Tout notable – noble, ecclésiastique ou autre – possède ses armoiries. Enfin des entités géographiques – régions, départements et communes – se sont dotées de blason faisant référence à leur histoire. Mais ce découpage reste arbitraire et certains blasons traversent l'histoire et ces différents usages. Ces différents points seront présentés à l'aide d'exemples par Gérard Thauront.

Séance à thème du 5 avril 2015 à 18h30

Approche généalogique des maires d’Arcueil : de 1789 à 1939 ou de Pierre Michau à Marius Sidobre.

Premier sceau d'Arcueil période révolutionnaire
Combien y-a-t-il eu de maires pendant ces 150 ans ? Les chiffres varient de 22 à 27 suivant les diverses sources ! Pourquoi cette différence ? Partant du chiffre le plus élevé, nous avons d’abord fait une approche globale : de la durée de leurs mandats, de leur âge d’entrée en fonctions,  du nombre de mandats effectués, de leurs éventuels autres mandats, de leurs professions et de leurs tendances politiques.
La généalogie de chacun de ces 27 maires a permis de distinguer les maires d’origine arcueillaise et ceux sans attache familiale avec Arcueil et de découvrir les nombreux cousinages et parentés existants entre eux.
Au moins cinq des maires d’Arcueil ont de nombreux ancêtres communs. La nation et leurs concitoyens ont souvent montré de la reconnaissance pour le travail accompli soit par des distinctions honorifiques, soit en donnant leur nom à des rues de la commune. Pierre Maussion

Mardi 8 mars 2015 à 18h30 séance dédiée aux dames de la seigneurie d'Arcueil

Madeleine Zamet cousine de Catherine de Hellin
Dans de nombreuses villes du Val de Marne, jusqu'à leur industrialisation et leur urbanisation au XIXe siècle, existaient des châteaux sur de grands domaines royaux et seigneuriaux. Dans notre ville d'Arcueil, le seul vestige de ces châteaux est ce que l'on appelle la « Maison des gardes » ou aussi « Maison des Guise » du titre de son acquéreur en 1710, Anne-Marie-Joseph de Lorraine, prince de Guise. Cette maison seigneuriale, qui n'a jamais été utilisée par des gardes, eut, au début du XVIIe siècle, comme premiers propriétaires « laïcs », Catherine de Hellin, dame de Maisse, du nom de son second époux, le conseiller d’État et ambassadeur, André Hurault de Maisse. L'histoire locale n'a pas retenu le nom de Catherine de Hellin. Et pourtant pendant un siècle, la « Maison des gardes » sera propriété des Berziau et des Refuge descendants directs de Catherine de Hellin et de son premier époux, le maître de requêtes du roi de Navarre, Théodore Berziau, et cela jusqu'à sa vente en 1710 à Françoise de Brancas et à son fils Anne-Marie-Joseph de Lorraine. Dans cette première conférence sur les dames d'Arcueil, nous vous invitons à venir partager notre recherche généalogique sur Catherine de Hellin, première dame d'Arcueil, et à découvrir quelques personnages qui ont marqué l'histoire de France au cours du XVIe siècle de François 1er à Henri IV. Annie Thauront

Séance à thème mardi 26 janvier 2015 à 18h30 : à la découverte des métiers de nos ancêtres

Cette séance sera dédiée aux métiers de nos aïeux. Pour la plupart disparus ou en voie de disparition, la liste de ces métiers est longue et notre exposé ne serait-être exhaustif.
Pour une présentation complète, il nous faudrait y consacrer au moins quatre ou cinq séances.

Marteau-pilon à la forge de grosses-œuvres au Creusot
Pourquoi une séance sur les métiers anciens ? Nous rencontrons tous dans nos recherches généalogiques des noms de métiers oubliés, ou des noms dont nous ne connaissons pas précisément le sens, exemple : laboureur désigne un propriétaire terrien aisé qui possède au moins un attelage, et ce dernier n'est pas forcément l'homme qui tient la charrue. Mardi 26 janvier, nous vous proposerons un petit tour d’horizon agrémenté d'images et de gravures anciennes. Robert Lecoche prendra part à cette présentation et nous parlera des métiers des transports d’avant l’arrivée du chemin de fer. Ne manquez pas ce premier rendez-vous à thème de l’année 2016. Bruno Teste

Séance Héraldique & Généalogie du 15 décembre 2014 à 18h30

Catherine de Hellin Dame d'Arcueil
Si la recherche des actes d’états civils (naissance, mariage, décès) est à la base du travail du généalogiste, de nombreuses autres sources sont utiles pour enrichir, voire se substituer aux dits actes. Actes notariés, livrets militaires, articles de journaux et bien d'autres sont couramment utilisés.
Les blasons qui peuvent être soit dessinés, soit blasonnés, c'est à dire décrit en langage héraldique très technique mais fleurant bon le vieux français, vont compléter joliment des généalogies.
Encore faut-il connaître un minimum de vocabulaire et de règles pour les interpréter.
C'est le but que cet atelier essaie modestement d'atteindre : une initiation à l'héraldique comme aide aux généalogistes.
Gérard Thauront.